La correction électronique du grave de la pièce - effets temporels
Re: La correction électronique du grave de la pièce - effets temporels
Exactement on peu le vérifier en pratique.
Re: La correction électronique du grave de la pièce - effets temporels
Merci Guillaume, je suis désolé d’avoir loupé ce sujet intéressant.
Comme il a dit plus haut, la réponse acoustique dans un local peut être représentée par un rapport de polynômes d’ordres très élevés. Mais on peut factoriser ces polynômes avec des biquads (ordre 2) qui représentent exactement les modes propres de la salle.
Donc un mode seul, émulé par un biquad, est exactement annulé par un biquad inverse, en amplitude, phase, réponse temporelle,…
Et un filtre paramétrique IIR est justement un biquad.
En général on a l’habitude de compenser les pics facilement mais pour les creux (notches) c’est plus délicat parce que, comme l’a souligné Guillaume, un petit changement de mobilier, pression, température, peut déplacer la fréquence du mode et la compensation un peu loupée risque alors engendrer un pic audible.
Ces effets ont étés bien expliqués ici mais on peut sans doute aller un peu plus loin dans leur audibilité .
Par exemple, si on prend un signal court de quelques périodes (un bong) à 64.4Hz, on peut écouter sans/avec correction : l’écoute est différente que pour un signal stationnaire à la même fréquence.
J’oubliai une question qui s’était posée au début : l’acoustique est linéaire donc un mode est présent quel que soit le niveau.
Comme il a dit plus haut, la réponse acoustique dans un local peut être représentée par un rapport de polynômes d’ordres très élevés. Mais on peut factoriser ces polynômes avec des biquads (ordre 2) qui représentent exactement les modes propres de la salle.
Donc un mode seul, émulé par un biquad, est exactement annulé par un biquad inverse, en amplitude, phase, réponse temporelle,…
Et un filtre paramétrique IIR est justement un biquad.
En général on a l’habitude de compenser les pics facilement mais pour les creux (notches) c’est plus délicat parce que, comme l’a souligné Guillaume, un petit changement de mobilier, pression, température, peut déplacer la fréquence du mode et la compensation un peu loupée risque alors engendrer un pic audible.
Ces effets ont étés bien expliqués ici mais on peut sans doute aller un peu plus loin dans leur audibilité .
Par exemple, si on prend un signal court de quelques périodes (un bong) à 64.4Hz, on peut écouter sans/avec correction : l’écoute est différente que pour un signal stationnaire à la même fréquence.
J’oubliai une question qui s’était posée au début : l’acoustique est linéaire donc un mode est présent quel que soit le niveau.