banzai a écrit : ↑08 juin 2024, 08:27
Je veux dire par là que lors d'un ABX (et bcp se méprennent sur la chose) il n'est pas demandé d'exprimer la supériorité ou une qualité, mais si il y a une différence, ce qui n'est pas du tout la même chose.
c’est cela
déjà réussir à entendre une différence est en soit un réel challenge en ABX, souvent une fois devant le bouton, bien… on se rends compte qu’on ne sait pas…
Il faut que la différence soit très caractéristique pour distinguer À de B.
d’ailleurs, ce qui fait sourire c’est que les différences hors ABX sont toujours favorablement supérieures aux produits les plus cher, typique du biais cognitif…
une différence peut exister, sans qu’elle ne soit mieux au moins agréable à l’écoute… juste différente…
ce serait d’ailleurs intéressant d’essayer de bien caractériser les seuils du domaine de l’audible sur le plan psycho Acoustique.
une très sensible modification d’une réponse en fréquence et très bien perçue par l’oreille, 0,1dB si la différence est assez large fréquentiellement.
il faut aussi que ce soit dans la zone d’analyse maximale du cerveau, dans le grave ou dans l’aiguë, on est de suite moins bon.
Ces tests ABX permettent de comprendre qu’il faut se concentrer sur ce qui s’entend et qui est douce d’amélioration réelle, tout ce qui donc touche de près ou de loin à la réponse en fréquence et à sa non Linearité, réponse en peigne (enceintes trop proche d’un mur en placo) résonances de salle..
on est aussi très sensible au sujet temporel…
Comme l’acoustique joue beaucoup sur le temporel et le fréquentiel, on entend beaucoup le son de la pièce, on peut ne pas reconnaître une enceinte identique disposée dans deux salles différentes !!
Améliorer la pièce est souvent ce qui apporte le meilleur résultat à l’écoute dès lors qu’on a une bonne paire d’enceinte et qu’on est bien placé en terme de distance et de symétrie