La RI obtenue par sinus glissant est bien équivalente à celle qu'on obtient par bruit blanc (ou rose) ou par injection d'un Dirac (dans l'absolue impossible). Donc pas de tour de passe passe ici.
La réponse à l'échelon ou à l'impulsion qui en découle est donc aussi parfaitement correcte et juste.
Et donc, il n'y a aucun problème, sur ce signal à reproduire, à aller aussi vite qu'il le faut, aussi bien au démarrage qu'à l'arrêt. Tout est dans la réponse impulsionnelle.
L'analogie avec la voiture que tout le monde ressort systématiquement est détournée. Pour bien la présenter il faut poser le problème correctement : je dois aller de 0 à 100km/h en 40s. Ainsi dit, pourquoi je le ferais mieux avec une Ferrari qu'avec une 4L ou un 38 Tonnes si on considère la masse, la puissance ou le rapport poids/puissance ? Les 3 s'acquitteront parfaitement de l'exercice sans soucis puisqu'ils en sont capables.
Donc mms, BL, BL/mms, capacité d'accélération etc, on s'en fout.
Mieux vaut regarder du côté de la THD, de l'IMD, de la directivité, du fractionnement, de la linéarité dans la bande, du temporel...
Le Haut parleur; dynamique et transitoire
Re: Le Haut parleur; dynamique et transitoire
Modifié en dernier par xnwrx le 20 nov. 2024, 22:58, modifié 2 fois.
Re: Le Haut parleur; dynamique et transitoire
CQFD, merci Xavier !!
Re: Le Haut parleur; dynamique et transitoire
La demande en accélération dépend de la fréquence à émettre et du niveau.
Il faut visualiser un sinus et la vitesse de variation de la pente qui est dépendante de l'amplitude du sinus.
Pour la compréhension, vous pouvez remplacer sinus par vague et fréquence par largeur.
En clair, je n'ai jamais vu un hp dont la réponse en fréquence chuterait au fur et à mesure que l'on augmente le niveau.
Ca peut être le cas sur un ampli dont la vitesse est apparenté au slew rate et dont le besoin dépend la aussi de la fréquence et du niveau max. Certaines spécification très complète permette de s'assurer de cette performance avec la bande passante en puissance.
Un hp à tout de même une limite fréquentielle qui correspond à sa bande passante max et donc à sa faculté à accélérer. Seulement, on ne prend pas un hp de grave pour faire de l'aigu et inversement.
Le mass breakpoint donné par JBL dans la note tn-v1n08 fait bien le rapport BL/mms pour définir cette fréquence de transition.
L'inductance Le sur un Hp joue également un rôle passe bas important. Un hp à bobine longue ne pourra monter trop haut en fréquence.
Pour ce qui est de la capacité dynamique, il y a surtout la compression thermique. Cette dernière vient réduire la dynamique et c'est parfaitement audible entre une enceinte classique et une à pavillon.
Il n'y a pas pour autant de lien direct avec la sensibilité, cela est lié à l'échauffement de la bobine. Cet échauffement fait augmenter la résistance ce qui amène à une réduction du courant (i=U/R) et donc une limitation de la force exercée par la bobine sur la membrane.
Il faut visualiser un sinus et la vitesse de variation de la pente qui est dépendante de l'amplitude du sinus.
Pour la compréhension, vous pouvez remplacer sinus par vague et fréquence par largeur.
En clair, je n'ai jamais vu un hp dont la réponse en fréquence chuterait au fur et à mesure que l'on augmente le niveau.
Ca peut être le cas sur un ampli dont la vitesse est apparenté au slew rate et dont le besoin dépend la aussi de la fréquence et du niveau max. Certaines spécification très complète permette de s'assurer de cette performance avec la bande passante en puissance.
Un hp à tout de même une limite fréquentielle qui correspond à sa bande passante max et donc à sa faculté à accélérer. Seulement, on ne prend pas un hp de grave pour faire de l'aigu et inversement.
Le mass breakpoint donné par JBL dans la note tn-v1n08 fait bien le rapport BL/mms pour définir cette fréquence de transition.
L'inductance Le sur un Hp joue également un rôle passe bas important. Un hp à bobine longue ne pourra monter trop haut en fréquence.
Pour ce qui est de la capacité dynamique, il y a surtout la compression thermique. Cette dernière vient réduire la dynamique et c'est parfaitement audible entre une enceinte classique et une à pavillon.
Il n'y a pas pour autant de lien direct avec la sensibilité, cela est lié à l'échauffement de la bobine. Cet échauffement fait augmenter la résistance ce qui amène à une réduction du courant (i=U/R) et donc une limitation de la force exercée par la bobine sur la membrane.
Re: Le Haut parleur; dynamique et transitoire
C'est sûr qu'il n'est pas le plus approprié pour cela ... Mais est-ce que en partie cela serait lié à sa masse mobile qui fait que les transitoires avec des fréquences entre 500Hz et 1kHz seront trop "tassés" si je puis m'exprimer ainsi .
Exact, le test devra être réalisé sur des musiques ou des sons précis, qui eux n'auront pas le comportement d'un sinus :Deja pour reconnaitre une fréquence il faut 3 longueur d'ondes minimum, 1 seule alternance tu entend un "tic" et je doute fortement qu'on soit capable d'entendre une légère déformation du sinus sur 1/2 période ou un 1/4 de période et que cela ai une réelle incidence sur la sensation de dynamique.
"La musique c'est du bruit qui pense" Victor HUGO
Re: Le Haut parleur; dynamique et transitoire
Tout reste décomposable en sinus et que ce soit sur une enceinte ou sur un ampli.
Les transitoires rapide à front très raide, ça n'existe pas.
Et sur une enceinte, pour les boomers et médium qui font l'objet de "qualificatif rapide", il y a normalement un filtre passe bas.
Les transitoires rapide à front très raide, ça n'existe pas.
Et sur une enceinte, pour les boomers et médium qui font l'objet de "qualificatif rapide", il y a normalement un filtre passe bas.
Re: Le Haut parleur; dynamique et transitoire
Sommes-nous en bien sûr ? Cette vérification a-t-elle déjà été rigoureusement faite ?
Oui, ça que tout soit dans la réponse impulsionnelle je suis d'accord. Mais pour moi entre un sinus glissant qui commence bas et ce qui que le HP est déjà en mouvement en partant des basses fréquence, fait que c'est très différent d'exciter au masse au repos avec une multitude de fréquence .Et donc, il n'y a aucun problème, sur ce signal à reproduire, à aller aussi vite qu'il le faut, aussi bien au démarrage qu'à l'arrêt. Tout est dans la réponse impulsionnelle.
Ton exemple est très bien, mais s'il faut s'acquitter de cette tâche en 10 sec et non 40 ... Comment se passe-t-il.L'analogie avec la voiture que tout le monde ressort systématiquement est détournée. Pour bien la présenter il faut poser le problème correctement : je dois aller de 0 à 100km/h en 40s. Ainsi dit, pourquoi je le ferais mieux avec une Ferrari qu'avec une 4L ou un 38 Tonnes si on considère la masse, la puissance ou le rapport poids/puissance ? Les 3 s'acquitteront parfaitement de l'exercice sans soucis puisqu'ils en sont capables.
Donc mms, BL, BL/mms, capacité d'accélération etc, on s'en fout.
Pour un HP je suis sûr qu'il existe une équation qui lie la limite possible d'accélération possible suivant le BL ... Bon il faut se creuser un peu la tête
Oui je pense que cela va être prioritaire car évidemment déjà on prend rarement un transducteur avec une MMS de 50 gr pour reproduire du 5 kHZ .Mieux vaut regarder du côté de la THD, de l'IMD, de la directivité, du fractionnement, de la linéarité dans la bande, du temporel...
"La musique c'est du bruit qui pense" Victor HUGO